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8 Stories
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  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  FREDERIC FR 72560  CHANGE
                                  
Type : hémorragique 1st STROKE : 2013 number of STROKE : 2
 My Story : 2020-05-06 07:48:03
  La mort , je n’ai jamais pensĂ© Ă  elle.. avant mon avc. Je vivais.. comme tous le monde. Avec des rires et des larmes. Et un jour, le samedi 7 decembre 2013 elle a frappĂ© Ă  ma porte. En 1 seconde.. impossible de parler, impossible de bouger mon bras droit.. je tombe en essayant de me relever. Heureusement avec mon tĂ©lĂ©phone dans la main gauche. Du sol.. je fais le 112. Catastrophe... impossible de parler. La fille au tĂ©lĂ©phone me dit, on pense savoir ce qui passe. On envoit des gens pour aider. Je reste avec vous au tĂ©lĂ©phone.

15-20 min après, les pompiers arrivent, alors que personne ne savaient où j’etais , dans un bureau seul. Quand ils vous cherchent.. ils vous trouvent. J’ai quitté mon bureau , porte par 4 pompiers . Descendu l'escalier.. et la, ma mémoire s’est éteinte. Ca Aurait pu être La fin de mon histoire.

J’ai commencé à Entendre la télévision .. qui disaient que schumacher a fait un accident en ski. On était le 29 décembre. Pleins de monde qui venaient me voir. J’etais Content. Je vis ! 1 semaine après, je vais en centre. Je commence à faire du sport. Je vois une orthophoniste. A l’hopital ils pensaient que j’etais Étranger. je ne parlais que anglais ou allemand. Très vite, le français réapparaîtra. Au bout de 3 mois de centre , je souhaite en sortir. uite...) j’ai peur pour mes 3 sociétés . 2 a côté du mans, 1 à Hambourg en Allemagne. Il faut que je sorte. Que je me remette au travail. Quand je vois les progrès faits en quelques mois, j’ai beaucoup d’espoir. Je me remets à la programmation, les mots me reviennent. J’organise des réunions. Je parle quasiment comme avant.

Le 6 juin 2014, 6 mois après mon premier avc, la catastrophe arrive. Impossible de parler. Je me dis, je suis fatigué, demain matin ça ira mieux. Le lendemain matin, impossible de parler. J’essaie d´ecrire un sms , et la pareil, impossible d’ecrire. Les mots sont partis. Mon orthophoniste était dégoûtée , 6 mois de travail parti en fumée . Moi, confiant, je me dis , dans 6 mois je vais reparler comme avant. Elle me dit maintenant, ca va être plus compliqué. Aujourd’hui, 5 ans après, mon niveau n’est pas revenu comme il était. C’est plus long. Les 3 sociétés sont mortes. J’ai compris que le travail c’est du passé.
  
 
 
  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  JACQUES FR 56130  LA ROCHE-BERNARD
             
Type : ischémique 1st STROKE : 2011 number of STROKE : 2
 My Story : 2020-05-01 10:59:07
  1er AVC week-end du 15 aoĂ»t 2005 (atteinte sur une carotide)
Pas d'UNR à cette époque à l'hôpital de Vannes.
Hémiplégie droite et aphasie sévère, hémiplégie résorbée rapidement mais orthophonie suivie pendant 4 ans.
Reprise du travail au bout de 18 mois mais fatigue et syndrome dépressif les premières années
2ème AVC en décembre 2011(atteinte à une autre carotide) à Paris
Prise en charge rapide Ă  l'hĂ´pital Lariboisiere
Reprise du travail au bout de 3 mois mais 2 années supplémentaires en orthophonie
Dès que j'ai pu, j'ai pris ma retraite début 2019 car difficultés persistantes à concilier mon travail activité professionnelle comme ingénieur et en charge d'une équipe à manager et mes difficultés de santé après ces 2 AVC pas forcément visible.
  
 
 
  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  LAURENT FR 33300  BORDEAUX
      
Type : ischémique 1st STROKE : 2018 number of STROKE : 1
 My Story : 2020-04-24 18:13:22
  Sapeur pompier professionnel, sportif, aucun excès (non fumeur, pas en surpoids pas de cholestĂ©rol et le soir du 26 septembre 2018 une sensation de paralysie de la langue, des nausĂ©es, une confusion, et une incapacitĂ© de mouvement cĂ´tĂ© droit... Hospitalisation et diagnostic. Depuis fermeture FOP, ablation d'un flotter et je comptais reprendre le travail malgrĂ© mes moments de grosses fatigues, mes petits trous et parfois mon manque de mots... Nous verrons après le confinement si le mĂ©decin du travail m'autorise.
Je me sens plutôt bien maintenant, surtout si je respecte mon rythme. En revanche, encore un peu de mal avec la mémoire, l'attention, les gros moments de fatigueS.
  
 
 
  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  ALEXIS FR 95240  CORMEILLES EN PARI..
                           
Type : ischémique 1st STROKE : 2020 number of STROKE : 1
 My Story : 2020-04-22 08:04:49
  Je me prĂ©sente : Alexis Vinceneux, aphasique depuis un peu moins de 20 ans…
C’était le 19 mai 1996, j’étais en troisième année de chirurgie dentaire et j’ai fait une chute de 12 mètres, j’avais 22 ans.
Ma tête était touchée à droite, j’ai été opéré d’un hématome extra-dural frontal et à gauche d’une contusion parenchymateuse.
J'ai été hospitalisé à la clinique Sainte Thérèse au Luxembourg, à l'hôpital de Beaujon, à l'hôpital Louis-Mourier et enfin l'hôpital de Garches (par bonheur).
Je suis resté un mois et demi dans le coma (et 15 jours dans un coma médicamenteux).
Je me suis réveillé à Garches, Le médecin pensait que je ne parlerai plus (il l'a dit à mes parents et à mon orthophoniste) même les médecins se trompent parfois, heureusement........
Ma famille était là, tous les jours. Si elle n’avait été là pas là, je ne serais pas là.
J’ai été déprimé pendant à peu près une semaine, j’étais allongé et paralysé (Je pleurais, j’ai pensé à me suicider). Puis, ma petite sœur (9 ans) est venue me rendre visite à hôpital (c’est interdit par l’hôpital). Peut être que c’est ça qui a fait changer mon opinion, ou bien est-ce parce que ma rééducation commençait, ou que je devenais plus éveillé avec la baisse des médicaments. Donc, j’ai décidé de reporter mon projet à 10 ans si la rééducation ne fonctionnait pas. A cette époque, la peur n’était pas mon problème numéro un.
Alors, j’ai commencé la rééducation : je faisais de la rééducation en kinésithérapie, en ergothérapie et bien sûr en orthophonie.

Ensuite, j'ai été pris en charge à l'hôpital de jour pendant 4 années. J’ai souffert physiquement et moralement, pour mon bien.

En 2000, j'ai fait un stage de multimédia à l'hôpital de Garches ; dans le même temps, 3 fois par semaine le midi, j'avais des séances d'orthophonie.

Ensuite, toujours en 2000, j'ai fait un stage de reclassement à Soisy sur Seine : UEROS (Unité d'Évaluation, de Réentraînement et d'Orientation Sociale et/ou professionnelle) pour TRAUMATISÉS CRANIENS)
Pendant 2 semaines, au début, j'ai stressé ; c'était le bilan d'entrée et j'étais le seul à être aphasique. 
Ensuite, j'ai été suivi par l'antenne de l'UEROS, à Garches, pour me trouver du travail.

Après un an de chômage, en 2002, j'ai reçu une lettre de l'ANPE ; c'était une convocation par l'EPSR (Equipe de préparation et de suite du reclassement).
J'ai été bien accueilli par Mme M.F Zérounian qui m'a proposé un stage au Centre Jacques Arnaud à Bouffemont (Pôle d'Insertion Professionnelle des Travailleurs Handicapés).
J'avais un tuteur, M. Duchemin. Encore une fois, je suis tombé sur une personne qui se donne beaucoup de mal pour les handicapés.
Là-bas, on a fait un bilan et après on m'a proposé des stages (courts) dans des entreprises.
J'ai été engagé à Dialogue et Stratégie (agence de conseil en communication) pour un contrat de qualification pendant 2 ans. J’ai obtenu mes diplômes : Infographie, multimédia avec l’école MJM graphic design. C’était difficile, je ne parle pas de l’infographie ou du multimédia en soit mais des cours. J’étais le seul à être handicapé. Une amie me donnait mes cours, sans ça, ça aurait plus difficile.
Je faisais des affiches, des journaux, des organigrammes, des cartes de visite pour Air France.
Avec la crise, Dialogue et Stratégie a fermé en mars 2014.  Puis, avec Pôle Emploi, j’ai trouvé une formation qualifiante, web designer / intégrateur, dont une partie de programmation. Ma conseillère pôle emploi m’a dit à ce moment-là : « pour un diplôme, ce n’est pas la peine d’essayer... Prenez ce que vous pouvez !!! »

Super !!! J’étais un peu dégoûté… Mon orthophoniste (depuis 2002) et ma famille m’ont persuadé que je pouvais réussir et j’ai de l’orgueil à revendre. J’ai eu mon diplôme, une amie me donnait les cours.
Ma conseillère à pôle Emploi était sympathique mais elle ne connaissait pas l’aphasie. Elle faisait un amalgame entre les problèmes d’articulation et les problèmes de compréhension.
J’ai discuté avec elle, après. Elle était désolée… moi aussi, j’ai perdu une année de pôle Emploi.

Les personnes ne connaissent pas l’aphasie, si elles connaissent, c’est très mal. J’ai connu une neuropsychologue qui m’a dit que moi, un aphasique, je ne pourrai pas exercer un nouveau métier ?!!??? Ou une psychiatre qui m’a dit que moi, un aphasique, je pourrai apprendre la Langue des Signes ?!!!??? Avec une main, avec mon trouble de la mémoire immédiate, avec le manque de mots… n’importe quoi !!! Elle qui est médecin n’y connait rien, alors comment faire pour que la population connaisse l’aphasie ? Si on doit vivre dans cette société ignorante, on a deux solutions : on crève ou on avance… Je sais que je caricature mais pour la plupart c’est comme ça !
J'ai trouvé un emploi à Décathlon : vendeur omni-commerçant, à coté de chez moi et l'équipe est symphatique.

A Cormeilles-en-Parisis, je suis allé à un club d’athlétisme pour voir s’il était possible de m’inscrire. Le sport, c’est important pour moi, j’ai fait plusieurs sports, en particulier des sports d’équipe.
Je voulais me dépenser… Ne penser à rien, que courir… Donc j’ai fait de la course à pied en compétition. Chaque fois, mon côté « malade » fatiguait plus vite. En finissant par la course Paris-Versailles, en 2000, en 1h 21. L’année d’après, physiquement je ne pouvais plus courir. Maintenant, je fais de la kiné de ville et chez moi, j’ai un vélo d’appartement. Je rêve de courir sans douleur.
J’ai acheté un appartement F2, en 2005. J’avais 31 ans… et autonome, enfin. Ma famille est toujours présente mais autrement. Autonome, c’est un rêve pour les aphasiques, même si parfois c’est impossible.
A l’hôpital de Garches, pendant 4 années, j’ai fait de la rééducation (orthophonie, kinésithérapie, ergothérapie). Chez moi, je faisais des exercices que je demandais à mon orthophoniste. Je ne voulais pas entrer dans des groupes d’aphasiques. Pourquoi ? C’étaient des handicapés, pas moi…. Parfois, je suis con ! Je devais être comme ça avant mon accident…. J’étais têtu, même obstiné, donc idiot. Je le revendiquais (parfois têtu, c’est bien pour s’en sortir)… Je ne parlais pas en public, j’avais honte de moi, de l’aphasie. Mais pourquoi être honteux !!?!! Je suis aphasique, tous les jours, parfois c’est dur à porter, mais aujourd’hui, je refuse d’être honteux. Je parle avec un trouble arthrique, c’est un fait. Quand je rencontre une personne qui ne comprend pas ce que je vis, je suis atterré, démoralisé. Parfois j’oublie de dire quelque chose ou je regrette ce que je viens de dire. C’est ainsi !!! On ne peut pas changer le temps passé, ou changer les personnes. Le temps va trop vite pour les aphasiques…
En 2002, à l’école d’infographie, on devait choisir un thème pour créer un site internet.
J’ai choisi de parler des aphasiques. Il existait des sites sur l’aphasie, mais pas pour les aphasiques. Et je ne trouvais pas des exercices de rééducation pour moi. Donc, j’ai créé « les aphasiques et la rééducation » avec un forum (liste de diffusion). Plus tard, le président de la Fédération nationale des aphasiques de France me contactait pour que le forum soit sur le site de la Fédération nationale des aphasiques de France. Un peu plus tard, je rejoignais le groupe des aphasiques d’Ile de France (GAIF). Là-bas, on fait de la rééducation différemment : chant, théâtre, danse-thérapie, art plastique, écriture, discutions. Mon deuil de ma vie d’avant est fait, fini. Parfois je ne le pense pas complétement… Faire son deuil peut être plus ou moins long. Pour moi, il aura duré une dizaine d’année. Je devais me reconstruire. Bien sûr, on peut toujours progresser dans la rééducation mais sans que cela devienne une obsession. Il faut vivre aussi !

Je continue l’orthophonie.
  
 
 
  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  CHRISTINE FR 75008  PARIS
Type : ischémique 1st STROKE : 2020 number of STROKE : 1
 My Story : 2020-04-08 18:44:59
  J'ai fait un avc dans le ventre de ma mère hĂ©miplègie droite jambe et bras dislexie dispraxie discalculie
  
 
 
  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  YVES BE 5537  ANHEE
             
Type : ischémique 1st STROKE : 2018 number of STROKE : 1
 My Story : 2020-04-07 10:18:37
  bonjour je m’appelle Yves,j'ai fait un avc sen m'en rendre compte le soir ou je suis rentrĂ© a la maison, je me sentait très fatiguer , ma femme pensai que j'avais bu alors que je j’avais fait l'entretien d'une cabine haute tension avec un collègue a Bruxelles j'ai repris mon vĂ©hicule en direction de mon domicile tan bien que mal,
je ne comprenai pas ce qui se passai, j'avai du mal a tenir ma droite sur l'autoroute.
le soir du 8/11/2018je suis rentrer chez moi au alentour de minuit,j'avais du mal a tenir debout je suis aller coucher car le lendemain je devais me lever a 5h45 pour aller a bruxelles et commencer ma journée a 8h00
  
 
 
  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  CYRIL FR 79100  THOUARS
             
Type : hémorragique 1st STROKE : 2008 number of STROKE : 1
 My Story : 2020-04-04 11:13:34
  J'avais 14 ans quand j'ai fait un AVC hĂ©morragique cause rupture de Malformation ArtĂ©rio Veineuse, la nuit du 12 au 13 janvier 2008. J'ai passĂ© 3 semaines dans le comas. Quelques jours dans le service neurochirurgie. Puis je suis allĂ© au CRF le Grand Feu de Niort (79). Je suis rentrĂ© alitĂ© ne sachant pas me tenir assis et je suis ressortit 6 moi après en marchant. Pendant cette pĂ©riode beaucoup de travail, Ă  la fin je me retrouvais avec un emploi du temps Ă  jongler entre: kinĂ©, ergo, Math, Français, neuro psy, cirque, tir, escalade, marche, plus les activitĂ©s ponctuels. Sortis du Grand Feu je continuais le kinĂ© en libĂ©ral mais je reprenais ma scolaritĂ© en classe de troisième. Avec un emploi du temps amĂ©nagĂ© parce que la fatigue Ă©tais encore très prĂ©sente. J'ai passĂ© et eu mon Brevet des collèges. Ensuite j'ai commencĂ© Ă  faire une seconde gĂ©nĂ©rale toujours avec un emploi du temps amĂ©nagĂ© mais qui ressemblais Ă  un complet. J'ai quittĂ© le gĂ©nĂ©ral pour rentrer en technologique. J'ai commencĂ© un Bac Science et Technique de l'Industrie option gĂ©nie Ă©lectrotechnique. Ce fĂ»t très compliquĂ©. J'avais un emploi du temps complet et arrĂŞtĂ© les sĂ©ance de kinĂ© mais repris des sĂ©ances d’orthophoniste pour travailler la mĂ©moire. J'ai passĂ© et eu mon Bac STI option gĂ©nie Ă©lectrotechnique. J'ai continuĂ© dans le mĂŞme lycĂ©e en BTS, avec un emplois du temps complet et toujours avec les sĂ©ances d'orthophoniste. J'ai passĂ© et eu mon BTS Maintenance Industrielle.
Aujourd'hui ça fait 12 ans que j'ai fait mon AVC.
J'ai: mes diplômes scolaires (bac+2), mon permis de conduire, mon CDI à temps complet, mon logement, ma vie complète et indépendante. J'ai fait: mes tatouages, le saut à l'élastique, la course Frappadingue, mes différents concerts et festivals
Je raconte ça parce qu'après un AVC rien n'es impossible, il faut se battre et garder le moral. Certes, oui ça prend du temps, mais le temps dépend du moral. Avec un moral d'acier, on peut.
J'aimerais partager, rassurer, aider, réconforter les gens qui sont trop souvent dans le brouillard après cette dure épreuve.
  
 
 
  Name Country Post  City Prof. Handicaps
  WILFRIED BE 4577  MODAVE
      
Type : ischémique 1st STROKE : 2019 number of STROKE : 1
 My Story : 2020-04-04 09:52:12
  Fin juillet 2019.
AVC du cervelet avérée après plusieures heures d'attente (18 heures).
Pas de sequelles visibles, mais l'impression d'ébriété en permanence.
  
 
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